jeudi 1 janvier 2015

A PROPOS

Cette page répertorie les articles parus pendant le 3ème mandat de Monsieur Tron à Draveil. Ces articles restent d'axctualité et vous donneront une très large vision de ce dossier dans notre ville. Pour revenir au blog principal La Revue du Sanglier, cliquez ICI.


L'internet à Draveil, ce n'est pas qu'un enjeu pour les particuliers: le confort dans la maison, la télévision par ADSL etc... C'est un enjeu de territoire. 

Notre ville, plus généralement tout ce coin de l'Essonne souffre d'un déficit d'entreprisesl... et a connu pendant 20 ans ce superbe paradoxe: un député-maire spécialisé dans "l'écrémage" des fonctionnaires....élu local d'un territoire essentiellement animé par l'emploi public: médical, social ...
Cette faiblesse du tissu entrepreneurial a de très nette conséquences sur les budgets locaux: le territoire produit peu de richesses, il "vivote". Mais, contraint par l'enclavement entre Seine et Forêt, il ne peut pas se développer sur un modèle standard, avec des zones d'activités , des entrepôts...des camions. Il ne peut envisager qu'un mode de développement qualitatif. De petites entreprises générant de la valeur ajoutée mais pas de nuisances.

"Draveil, le cadre de vie + les nouvelles technologies"

Cette page vous permet de découvrir comment travaillent les collectivités sur ce dossier, avec un focus sur nos voisins immédiats: Soisy-sur-Seine.

A Soisy, le maire a travaillé sur les infrastructures numériques depuis 2009. Le travail est remarquable dans tous ses aspects: transfert de la compétence à un échelon pertinent -la communauté d'agglomération-, sensibilisation des habitants par les médias locaux et par des réunions publiques, délégation de service public, création d'un "noyau" de développement qui aujourd'hui s'étend à toute l'agglo.

A Draveil, rien, absolument rien pendant tout le mandat. A un an des élections, un "réveil" tardif avec un appel d'offres torché, bâclé: économies de bout de chandelle qui compromettent la pérennité des investissements, et on presse les opérateurs de rendre leur copie avant les élections. Ils n'y sont pas arrivés bien sûr, et Monsieur Tron a viré de sa liste électorale l'adjoint en charge de ce dossier, Monsieur Guy Monfray. Le seul, dans l'équipe de Georges Tron, qui avait une formation technique supérieure.

Contrevenant aux logiques économique et d'aménagement du territoire, le maire de Draveil a monté son projet tout seul, sur un tout petit territoire -la commune-, vite fait, sans prendre en compte les recommandations de l'autorité en charge de ces sujets -l'ARCEP. Sans prendre en compte non plus les nouvelles technologies, qui auraient pu permettre, à faible coût, de maximiser le débit dans nos quartiers.

Alors, oui, il va y avoir une amélioration nette dans notre ville. Il n'en reste pas moins que, sur ce sujet essentiel pour l'avenir des communes, le travail a été bâclé, des opportunités ont été ratées, faute de travail sérieux.

La morale de cette histoire, c'est que, pour un élu, maîtriser la fiscalité, c'est nécessaire. Mais le travail d'un maire ne se résume pas à ça. A Draveil, Monsieur Georges Tron "bricole" à longueur d'année pour afficher des taux d'imposition bas. Mais il ne fait pas le travail sérieux que nous sommes en droit d'attendre d'un élu local.

samedi 10 mai 2014

L'appel d'offres de la mairie sur internet: passage à la loupe et à la moulinette.



Voici une analyse serrée de l'appel d'offres passé par la mairie de Draveil en mai 2013. C'est un article long, mais dépourvu de tout jargon technique qui vous amènera un à très bon niveau de connaissance de ce dossier.

L'analyse critique de cet appel d'offres montre que:

1) la mairie de Draveil s'y est prise au dernier moment et a fait pression sur les opérateurs pour qu'ils finalisent le projet avant les élections. 
C'était tout bonnement impossible en s'y prenant si tard et en partant de "zéro travail préalable". 

2) "on" est allé au plus bas de gamme. C'est-à-dire que la mairie n'a pas respecté les prescriptions de l'ARCEP -l'autorité nationale en charge de ces questions - qui recommande de prévoir "un peu large" pour les besoins futurs, une réserve qui ne surenchérit que très peu les chantiers.

3) la mairie de Draveil a travaillé "à la hâche": pas d'études préalables, pas de prise en compte des nouvelles possibilités technologiques.

Attention, cet article est long et malgré le soin pris à vulgariser le sujet, il n'est pas accessible à tout le monde. Mais si vous prenez la peine de le lire, il vous éclairera grandement sur la manière dont travaille la mairie de Draveil sur les sujets importants de la ville.


vendredi 9 mai 2014

La fibre optique à Soisy...à Yerres, aussi.

A Yerres, le choix qui a été fait n'est pas celui d'une DSP (Délégation de Service Publique) , délégation à un prestataire technique et commercial privé donc, mais celui d'un RIP. Un Réseau d'Initiative Publique.

La collectivité du Val d'Yerres a fait un travail important sur le dossier des infrastructures numériques: création d'un réseau, d'une pépinière d'entreprises et forte sensibilisation des administrés à la nécessité de cet investissement, au travers des média locaux et aussi des comités de quartier.
Dans ces réunions de quartier, le maire de Yerres a fait un travail qu'on peut qualifier d'excellente qualité: présenter aux habitants les différentes options possibles pour la ville, puis-une fois le choix fait- présenter le calendrier de déploiement, qui est globalement tenu.



Développer un réseau de fibre optique, c'est un coût, mais qui peut être sérieusement amoindri par des partenariats intelligents et un travail de fond. C'est ce qui est fait à Laval, en Auvergne...à Soisy sur Seine. 

Pour attirer les opérateurs économiques sur ce genre de projet, il faut des élus engagés,  concernés, qui sensibilisent la population à cet enjeu. C'est ce qui est fait à Yerres, à (encore une fois) Soisy sur Seine, à Palaiseau et dans d'autres coins de France. 

jeudi 8 mai 2014

L'internet à Draveil: beaucoup de communication, pas beaucoup de travail.

Le dossier de l'internet à Draveil est "sur la table" depuis 4 ans à travail. La table de banquet peut-être, certainement pas la table de travail. Tous les trois mois, une annonce complètement différente de la précédente. Au final, un appel d'offres bricolé dans l'urgence,  un projet solitaire, un torrent de communication affolée et onéreuse (si si on l'a fait, bon ce n'est pas prêt pour les élections, mais on l'a fait!). 

Un dossier très important pour l'avenir des communes qui, à Draveil, n'a jamais été abordé consciencieusement.
Vous voyez, dès le départ c'est mal parti. "On" vous annonce beurre et argent du beurre, deux choses incompatibles: la rénovation de l'ancienne technologie (le cuivre) et l'implantation de la nouvelle (la fibre optique). Et ça va être fait dès cette année, enfin non dès l'année prochaine.

mercredi 7 mai 2014

Draveil, le Niveau Zéro de l'initiative publique en (in)action.

La Bonne Gestion, ce n'est pas engager des millions d'euros dans la voirie, 750 000 euros par ci, 200 000 euros par là sans prendre en compte les réseaux de télécommunication. Ce n'est pas travailler en ne sachant pas la veille ce qu'on fera le lendemain. C'est planifier les travaux sur plusieurs années et les coordonnerComme ça :


























La Bonne Gestion, c'est mutualiser les moyens, travailler à la bonne échelle, qui est dans notre cas AU MOINS la communauté d'agglomération, pas la commune. Les villes s'associent (transfert de compétence haut débit à l'agglomération) , comme ça:
(téléchargez l'animation en grand)

Les agglomérations s'associent pour atteindre la taille critique et tentent de capter les subventions et les ressources du Grand Emprunt. Comme ça:

vendredi 2 mai 2014

L'équipement des écoles en moyens technologiques modernes: l'exemple d'Elancourt.

Voici une jolie initiative de la ville d'Elancourt, dans les Yvelines, qui a fait passer ses écoles à l'heure du numérique. Budget: 150 000 euros, financés par la ville, le conseil général et le ministère de la recherche et de l'éducation nationale.
A titre de comparaison, le marché des statues sur la place du marché qu'a donné Monsieur Tron à Madame Barbara Maintenant Ballister, c'est un coût de 180 000 euros.




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à lire ICI

Comment les villes de l'Essonne abordent-elles le dossier "infrastructures numériques" ?

La Bonne Gestion, ce n'est pas engager des millions d'euros dans la voirie, 750 000 euros par ci, 200 000 euros par là sans prendre en compte les réseaux de télécommunication. Ce n'est pas travailler en ne sachant pas la veille ce qu'on fera le lendemain. C'est planifier les travaux sur plusieurs années et les coordonnerComme ça :


























La Bonne Gestion, c'est mutualiser les moyens, travailler à la bonne échelle, qui est dans notre cas AU MOINS la communauté d'agglomération, pas la commune. Les villes s'associent (transfert de compétence haut débit à l'agglomération). Toutes les collectivités en Essonne empruntent ce chemin. Mais pas Draveil. Panorama des initiatives en Essone:
(téléchargez l'animation en grand)

Les agglomérations s'associent pour atteindre la taille critique et tentent de capter les subventions et les ressources du Grand Emprunt. Comme ça:



En Ile-de-France, les villes et les agglomérations adhèrent au SIPPEREC (Syndicat Intercommunal de la Périphérie de Paris pour l'Electricité et les Réseaux de Communication), qui agrège une centaine de collectivités d'Ile de France et mutualise moyens, projets, commandes publiques dans les domaines de l'électricité et des réseaux de télécommunications. Plus d'infos sur le SIPPEREC sur www.sipperec.fr/

En bleu et hachuré, les collectivités qui ont confié la compétence Haut Débit au SIPPEREC :

La Bonne Gestion, c'est aussi mobiliser, informer, consulter la population
Comme ça :

Dans les magazines locaux, mais aussi dans les conseils de quartier. Comme ça: 


Les députés qui veulent faire avancer les dossiers et la législation vont là:


et les maires qui ne veulent pas être complètement aux fraises sur le sujet ici :


A Draveil, rien de tout cela n'a été fait. Rien.
Le niveau c'est "je vais bidouiller un truc qui ne prendra pas beaucoup de temps, qui coûtera pas cher et qui fera plaisir à l'électeur avant l'élection".

C'est le niveau zéro de l'initiative publique. Et le niveau zéro de l'initiative privée aussi, puisque rien n'est fait pour attirer les opérateurs économiques sur ce dossier.

"Le niveau zéro, tout simplement."